Le Christ démasque l’Antichrist

À JESUS
LE MESSIE VIVANT
DE RETOUR PARMI NOUS
Le 13 mai 1970
Jésus révéla l’Apocalypse au Liban.
« Viens avec Moi du Liban ma bien-aimée,
Viens avec Moi du Liban, fais ton entrée. » (Cantique des cantiques 4,8
)
« Encore un peu de temps,
et le Liban deviendra,
certes, un Verger,
et le Verger se changera en forêt.
Alors les sourds, ce Jour-là,
entendront les paroles d’un Livre
et, délivrés de l’ombre et des ténèbres,
les yeux des aveugles verront…
car le tyran ne sera plus, le moqueur aura disparu
et les malveillants seront exterminés. »
(Isaïe 29,17-20
)

Introduction

L’Apocalypse est un livre prophétique qui rapporte les événements et les protagonistes du XXe siècle. Cette époque tumultueuse est celle de la réapparition et de la fin d’une Bête: l’Antichrist, la veille du Retour du Christ.
Ce Livre fut révélé à Jean, l’Apôtre de Jésus, en l’an 95. L’Apocalypse est un « Livre fermé, scellé de sept sceaux » (Apocalypse 5,1). Ceci signifie qu’il est parfaitement secret. Nul homme ne peut prétendre en découvrir le message (Apocalypse 5,3). Seul Jésus possède la clé de l’interprétation des énigmes qui s’y trouvent (Apocalypse 5,5-7). C’est Lui, Jésus, qui enverra son messager avec ce « petit Livre ouvert » (Apocalypse 10,1-2) pour révéler son contenu lors de l’accomplissement des événements apocalyptiques annoncés (Apocalypse 22,10 / 22,16).
Cette interprétation de l’Apocalypse n’est pas le fruit d’un effort personnel. Elle n’aurait aucune valeur. Elle est la conséquence des révélations bouleversantes faites par le Christ à un prêtre libanais. Jésus lui révéla l’identité insoupçonnée de la « Bête » du chapitre 13 de l’Apocalypse afin d’éclairer les hommes de bonne foi, tous les vrais croyants.
L’Apocalypse prédit le retour de cette Bête qui existait déjà autrefois (Apocalypse 17,8).
Jésus revient, Lui aussi, pour la démasquer, l’anéantir et restaurer le Royaume de Dieu (Apocalypse 1,7 / 22,20).
Cette « Bête » est l’Antichrist dont parle le même Jean dans ses lettres (1 Jean 2,22 / 2 Jean 7). La révélation de son identité est la Clé qui ouvre le « petit Livre fermé » de l’Apocalypse car, par déduction, elle explique tous les symboles apocalyptiques.
L’auteur de ces pages est le prêtre à qui le Seigneur Jésus confia cette Clé. La révélation de ce message eut pour conséquence des persécutions sournoises et des menaces de la part de nombreux chrétiens libanais -évêques, prêtres et laïcs- au service de la Bête. Séduits par ses approches et craignant sa puissance, ils la servirent. Ce faisant, ils sacrifièrent leur noble Mission et trahirent le témoignage dû à Jésus (Matthieu 24,10-12).
Le dépositaire du Message apocalyptique dût se désolidariser de l’Église à la suite de l’engagement de cette dernière en faveur de la Bête. Pierre, l’Apôtre de Jésus, dût, avant lui, agir de même envers la Synagogue afin « d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5,27-29).
Cela fut pour ce prêtre et pour ceux qui crurent en son Message une libération morale et une restauration spirituelle. Ils « jugèrent par eux-mêmes de ce qui est juste » comme le prescrit Jésus (Luc 12,56-57). Ces pionniers de la libération spirituelle viennent de plusieurs religions et milieux. Ils déclenchèrent, par leur foi indéfectible au message apocalyptique et par l’amour et par l’union qui règnent entre eux, la Restauration Universelle prophétisée par Pierre (Actes 3,20-21).
Cette libération fait d’eux des Croyants Indépendants et des témoins authentiques du vrai Messie, Jésus de Nazareth.

L’énigme-clé

L’Apocalypse contient une énigme: une Bête mystérieuse est mentionnée au chapitre 13: « Je vis surgir de la mer une Bête à sept têtes et dix cornes… etc… », dit St Jean.
Qui est cette Bête? Telle est l’énigme apocalyptique principale. Les hommes sont appelés à l’identifier. Seuls les sages et les intelligents y parviendront (Apocalypse 13,18):
« C’est ici qu’il faut de la sagesse! Que l’homme intelligent calcule le chiffre de la Bête. C’est un chiffre d’homme: son chiffre, c’est 666. »
Cette énigme principale est la clé de toutes les énigmes apocalyptiques. En la découvrant, tous les autres symboles deviennent clairs.
« Apocalypse » vient du grec: « Apocalypsé ». Écrit en grec, ce Livre commence par ce mot, d’où son nom. En grec, « calypsé » signifie couvrir, voiler ou cacher. « Apocalypsé », au contraire, signifie découvrir, démasquer ou révéler ce qui est caché.
C’est l’identité de la Bête qui est cachée, masquée dans le livre de l’Apocalypse. Vingt siècles durant -depuis la révélation de l’Apocalypse à St Jean, en l’an 95 ap. J.-C.- beaucoup ont tenté d’en percer le mystère. Mais tous ces efforts humains furent vains. Enfin, le 13 mai 1970, Jésus Lui-même dévoila le mystère apocalyptique. Avant cette date, certains ont cru que la Bête représentait l’Empire Romain, d’autres y ont vu le démon, d’autres encore le communisme, Hitler ou la bombe atomique, mais aucune de ces explications ne correspond aux descriptions que l’Apocalypse donne de la Bête. Nul homme ne peut découvrir l’identité de cette Bête. L’Apocalypse nous apprend elle-même qu’aucun être « au Ciel, ni sur Terre » ne peut déceler son mystère par un effort personnel, seul Jésus ayant ce pouvoir. En effet, St Jean dit au chapitre 5,1-5:
« Je vis dans la main droite de Celui (Dieu) qui siège sur le Trône un livre scellé de 7 sceaux (parfaitement secret). Puis je vis un Ange puissant proclamer à pleine voix: Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en briser les sceaux? Mais nul n’était capable, ni dans le Ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, d’ouvrir le livre et de le lire (de le comprendre). Et moi (Jean), je pleurais fort de ce que nul ne s’était trouvé digne (capable) d’ouvrir le livre et de le lire (pendant vingt siècles nul n’a pu expliquer l’Apocalypse). L’un des Vieillards me dit alors: Ne pleure pas: Il a remporté la victoire, le Lion de la tribu de Juda, le rejeton de David (Jésus); Il ouvrira (interprétera) donc le livre aux sept sceaux. »
Jésus seul peut donc livrer le secret de l’Apocalypse. C’est la raison pour laquelle ce livre est scellé de sept sceaux. Dans le langage prophétique, le chiffre sept est celui de la perfection. Cela signifie que son secret est parfaitement gardé (voir Isaïe 29,11).
Les pages du livre sont écrites « au recto et au verso ». Cela signifie que personne n’est autorisé à ajouter quelque chose sous peine d’obtenir une punition éternelle:
« Je déclare, moi, à quiconque écoute les paroles prophétiques de ce livre: Qui oserait y faire des surcharges, Dieu le chargera de tous les fléaux décrits dans ce livre! Et qui oserait retrancher aux paroles de ce livre prophétique, Dieu retranchera son lot de l’arbre de Vie et de la Cité sainte, décrits dans ce livre! » (Apocalypse 22,18-19)
C’est pourquoi ce livre sacré est scellé de sept sceaux car personne d’autre que le Christ ne peut le toucher.
L’Apocalypse nous informe encore sur un fait important: Jésus ouvrira ce livre, c’est-à-dire l’expliquera, en révélant son secret à un envoyé spécial. St Jean voit cet homme venir dans le monde sous la forme d’un « Ange » tenant en main un « petit livre ouvert ». Jean dit: « Je vis un Ange puissant descendre du Ciel… Il tenait en sa main un petit livre ouvert » (Apocalypse 10,1-2). Ce « petit livre ouvert » est le livre que Dieu tenait fermé, puisque « scellé de sept sceaux »; le voici maintenant « ouvert » dans la main de « l’Ange » parce qu’il est expliqué et accessible à l’intelligence humaine. L’Apocalypse, en effet, en volume, n’est qu’un « petit livre ». Les mots « descendre du Ciel » signifient que c’est l’explication du livre qui descend du Ciel.
Le mot « Ange », dans le langage prophétique signifie messager. Il s’agit donc d’un homme. Ainsi, Jésus demande à Jean dans l’Apocalypse d’adresser des messages aux chefs des sept Églises, qui sont pourtant des hommes, en ces termes: « À l’Ange de l’Église d’Ephèse écris… (Apocalypse 2,1)… À l’Ange de l’Église de Smyrne écris… » (Apocalypse 2,8). Ces « Anges » sont des hommes.
Jésus envoie son messager pour expliquer l’Apocalypse: « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon Ange (messager) publier chez vous ces révélations concernant les Églises » (Apocalypse 22,16). Il y a donc deux envoyés apocalyptiques: St Jean et « l’Ange » envoyé plus tard.
Jean reçut le message apocalyptique en symboles incompréhensibles, et le Seigneur lui demanda explicitement de ne pas les clarifier: « Tiens secrètes les paroles des Sept Tonnerres (les paroles de l’Apocalypse) et ne les écris pas (ne les explique pas) » (Apocalypse 10,4). Vingt siècles plus tard, quand la Bête apparut, Jésus aussi apparut pour expliquer l’Apocalypse, et envoya son deuxième messager avec l’ordre contraire précis d’en publier les énigmes:
« Ne tiens pas secrètes les paroles prophétiques de ce livre, car le Temps (le Retour du Christ) est proche (la Bête étant déjà apparue). » (Apocalypse 22,10)
Mon devoir, en conscience, est donc d’informer fidèlement et de rendre publiques les raisons qui m’ont poussé à publier ce message.
Conseil
Il ne suffit pas de lire ce texte, de le commenter favorablement ou défavorablement. Il faut se référer au texte du Livre de l’Apocalypse. C’est un petit Livre; il n’est pas long à lire… et à relire plusieurs fois, le coeur ouvert à l’évidence et à la Vérité.

Comment Jésus révéla l’énigme

Le 13 Mai 1970, Jésus m’apparut à Beyrouth (Liban) pour me révéler l’identité de la Bête. Mais avant cette vision -de longues années durant- beaucoup de visions m’avaient préparé à cette bouleversante révélation. En voici les plus importantes:
Jésus m’apparut en 1968 pour me demander:
« J’ai à te révéler un secret qui t’attirera beaucoup d’ennemis: Pour moi, acceptes-tu? » Je répondis spontanément: « Oui ». Il m’embrassa chaleureusement puis disparut.
Quelques mois plus tard, Il m’apparut encore et reprit:
« Mais d’abord, je veux savoir si tu es fanatique ». Sur l’instant, je ne sus que répondre. Enfin, je balbutiai: « Si être fanatique c’est croire en Toi aveuglément, ce n’est pas le cas. Je sais pourquoi je crois en Toi. C’est en connaissance de cause que je Te suis ». Il me fixa, ne répondit pas, puis disparut.
Toutefois, des années plus tard, je compris que Jésus se référait tout particulièrement au fanatisme des Chrétiens à l’égard de l’Islam et des Musulmans.
Quelques mois plus tard, Jésus me dit:
« Beaucoup de ceux qui font le signe de la croix sur le visage refuseront mes prophéties bibliques. Ils prétendent croire à la Bible, mais n’en tiennent aucun compte. Et toi, tu feras tomber les masques ». Je ne compris pas, sur le champ, ce que Jésus voulait dire par là.
Le 28 avril 1969, le Seigneur me dit:
« Dis-leur: Celui qui dira Saint, Saint, Saint est le Seigneur, le Dieu Tout-Puissant, béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur, verra en son âme Celui qui lui révélera la vérité » (voir Isaïe 6,3 et Matthieu 21,9).
Le 4 mai 1969, j’étais au couvent du Saint Sauveur près de Sidon, au Sud du Liban. J’eus alors la vision suivante durant la sieste: La Bible était ouverte au chapitre 10 de l’Apocalypse, le verset suivant se détachant nettement en langue française:
« Il te faut DE NOUVEAU prophétiser contre une foule de peuples, de nations, de langues et de rois. » (Apocalypse 10,11)
Les mots « DE NOUVEAU » apparurent en lettres majuscules et scintillaient rythmiquement avec les battements de mon coeur comme s’il y était lié. Puis un bras droit de lumière apparut, puissant, pointant de l’index sur ma poitrine, et une voix très puissante me dit en arabe: « Cette mission t’est confiée à toi! ». À ce moment, j’entendais le téléphone sonner. La Voix me dit: « Ce téléphone est pour toi. On te demande de Beyrouth. Que ce soit un signe que c’est Moi qui te parle ». Je ne me suis pas levé pour répondre. Étant hôte dans ce couvent, il appartenait à quelque moine de répondre. Et le téléphone continua à sonner pendant longtemps.
J’ignorais tout de l’Apocalypse, l’ayant lu deux fois, depuis longtemps, sans rien y comprendre. Je n’avais rien retenu de son contenu et il ne m’attirait pas. Il appartenait à d’autres savants de l’expliquer. Je me suffisais des livres de l’Ancien Testament, des prophéties messianiques, des Évangiles et des paroles claires de Jésus qui s’y trouvent. Comme la plupart des gens, même parmi les prêtres, je n’étais pas attiré vers l’Apocalypse à cause des mystérieux symboles qui s’y trouvent et qui découragent la plupart des lecteurs.
Néanmoins, cette vision me bouleversa. J’ouvris la Bible sur le champ au chapitre 10 de l’Apocalypse. Je fus profondément ému en retrouvant ce verset au même endroit que je venais de voir en vision, à la différence que les mots « de nouveau » n’étaient pas en majuscules. Je ne savais que penser: « C’est peut-être le Diable qui veut me faire croire que je suis quelqu’un d’important », me dis-je. Je pris peur et, saisissant mon chapelet je m’adressai à la Vierge: « Tu es ma Mère; éclaire-moi ». Et je me précipitai vers le jardin pour y prier le chapelet. En traversant le portail vers le jardin, le portier m’interpella: « Père, où étiez-vous? Pourquoi n’avez-vous pas répondu au téléphone? C’est quelqu’un qui vous demandait de Beyrouth ». Saisi par cette interpellation, j’expliquai qu’un moine devait répondre, pas moi. Cette intervention du portier augmenta encore ma perplexité. C’était encore un autre Signe évident d’une intervention céleste.
À cette époque, je ne comprenais pas pourquoi il fallait « de nouveau prophétiser contre… ». Cette vision fut mon premier contact profond avec ce petit Livre. Elle me laissa pourtant détaché de lui et décidé à l’ignorer.
Le 19 avril 1970, Jésus me demanda:
« Pourquoi ai-je envoyé Marie, notre Mère, apparaître à Fatima et non ailleurs? Si tu as de la sagesse, réponds-moi ».
Décontenancé, je ne savais que répondre. Après un moment de réflexion, j’avouai timidement: « Je ne sais pas ».
Alors Jésus reprit gentiment: « Réfléchis encore ». Me voyant patauger à la recherche d’une réponse, Il me dit en souriant: « Pour la baptiser ».
« Baptiser Fatima!? C’est le nom de la fille du Prophète Muhammad. Serait-ce la conversion des Musulmans? » pensais-je.
« Fatima » est un village du Portugal où la Vierge bénie apparut en 1917, pour donner un message important demeuré secret jusqu’à ce jour. Ce « Secret de Fatima », non révélé par les Papes, et le secret de l’Apocalypse sont les mêmes. En été 2000, le Pape Jean Paul II prétendait révéler son contenu, mais ce qui fut « révélé » ne fut évidemment pas convaincant pour les clairvoyants.
Le nom de ce village vient de « Fatima », la fille d’un Émir musulman, qui s’est faite baptiser au Portugal au XIIe siècle, durant la « Reconquête » chrétienne du Portugal et de l’Espagne. Morte peu après son mariage, son mari chrétien, le prince Gonzalo Herminguès, donna son nom à ce village où la Sainte Vierge choisit d’apparaître. Ce village est donc le symbole d’un important baptême. Fatima est aussi le nom de la fille du Prophète Muhammad. Elle est particulièrement vénérée par les Chiites qui la considèrent comme la « Mère des Musulmans Chiites ». Fatima représente donc les Musulmans, notamment les Chiites, chers à Dieu à cause de leur lutte légitime contre la Bête de l’Apocalypse. Par cette lutte s’opère le baptême de Fatima, symbole des Musulmans. Notre Mère, Marie, apparut à Fatima pour que le monde entier comprenne que l’engagement musulman contre la Bête est béni par le Ciel. Les Chrétiens, eux-mêmes, doivent passer par ce baptême pour être sauvés.
Par la suite, la Vierge m’apparut pour me dire: « Mon fils, amène-les moi par le Coran ». Ceci m’incita, bien plus tard, à écrire mon livre: « Le Regard de foi sur le Coran ».
Le 12 mai 1970, Jésus m’apparut à la porte du balcon de ma chambre à Beyrouth. J’étais au lit. Il fixait un regard courroucé, le torse bombé, la tête haute, vers le Sud du Liban et dit en arabe: « Je ne tairai pas tes abominations, ô Israël! »

Vision de Jésus
Le 13 mai 1970, Jésus me révéla enfin le secret annoncé de la manière suivante: me réveillant à l’aube, je Le vis comme un homme de Lumière taillé dans du marbre blanc rayonnant, se tenant au chevet de mon lit. Une paix profonde, une assurance et une puissance invincible émanaient de Lui.
Il me dit, parlant à travers moi au monde entier: « Aujourd’hui c’est le 13 Mai, jour de l’apparition de Notre Mère à Fatima (en 1917). Ouvre le chapitre 13 de l’Apocalypse: La Bête c’est Israël! ».
Il disparut aussitôt après m’avoir ainsi confié la clé des mystères apocalyptiques. J’étais tout seul, et me sentais tout seul face à cette bouleversante révélation; …d’autant plus que j’étais pro-israélien!
« La Bête c’est Israël »?!… Mon Dieu, quelle Parole!!
Pendant que Jésus parlait, un brouhaha infernal tentait de parasiter le Message qui s’infiltrait néanmoins comme un murmure à mes oreilles. Toutefois, cette intervention satanique s’arrêta subitement, et j’entendis clairement et nettement les paroles: « Ouvre le chapitre 13 de l’Apocalypse: La Bête c’est Israël ». Cette vision ne dura qu’une minute à peine, mais elle bouleversa toute ma vie… comme autrefois celle de Paul sur la route de Damas (Actes 9).
Après la vision, je me levai abasourdi et ouvris la Bible au chapitre 13 de l’Apocalypse. J’espérais ne pas y trouver de Bête, d’autant plus que j’avais de la sympathie pour Israël; je le considérais sauveur des Chrétiens contre les Musulmans.
Je fus choqué d’y trouver effectivement « une Bête à sept têtes et dix cornes ». La Bête reçut un « pouvoir immense… elle était atteinte d’une plaie mortelle mais cette plaie mortelle avait été guérie. Alors, émerveillée, la terre entière suivit la Bête » (Apocalypse 13,3), jugeant que nul ne pouvait se mesurer à elle: « Qui égale la Bête, et qui peut lutter contre elle? » (Apocalypse 13,4). Seuls les élus de Dieu la combattront, ceux dont « le nom est inscrit dans le Livre de vie de l’Agneau égorgé (Jésus) » (Apocalypse 13,8). Je vis bien qu’Israël possède ce pouvoir immense, que la « plaie mortelle » en question s’appliquait à la destruction de Jérusalem en l’an 70 ap. J.-C. et, de toute évidence, au crime hitlérien. La grande majorité des hommes -et j’en faisais partie- est effectivement séduite par Israël, estimant que nul ne peut s’attaquer à cet État. Seuls les enfants de Fatima lui résistent.
Plus loin, dans le même chapitre, je lus qu’il y a « une autre Bête… au service de la première Bête, elle en établit partout l’empire, amenant la terre et ses habitants à adorer la première Bête dont la plaie mortelle fut guérie… et nul ne pourra rien acheter ni vendre s’il n’est marqué au nom de la Bête » (Apocalypse 13,11-17). Je déduisis alors que la première Bête étant Israël, la deuxième Bête qui la soutient ne peut être que les U.S.A qui protègent et arment Israël. Je compris encore qui sont ces « ennemis que je m’attirerais » et qui est la « foule de peuples, de nations, de langues et de rois contre qui il me fallait de nouveau prophétiser », puisque le témoignage contre Israël ne se fait plus aujourd’hui comme les Prophètes et Jésus le faisaient autrefois (voir par exemple Isaïe 1,2-4 / Jérémie 2,26-37 / Michée 3,9-12 / Matthieu 23,33-37 / Jean 8,44).

La deuxième Bête au service de la première
Devant ces détails, j’étais stupéfait; je sentais la réalité du message et son importance. La peur me menaça. Mais pourquoi est-ce moi qui reçois tout ça? Je suis impuissant face à de tels ennemis! Après cette vision et cette lecture, je me sentais comme isolé dans un monde de silence. Une impression de gravité s’abattit sur moi. J’ai éprouvé le besoin de prier, beaucoup et profondément.
Une guerre de pensée se déroula alors en moi: « Je suis un prêtre et, comme tel, je n’ai pas à m’occuper de politique », pensai-je. Mais, d’un autre côté, je réalisais que le phénomène israélien n’était pas que politique puisque Israël refuse de reconnaître Jésus comme le vrai et unique Messie et que, malgré la rupture de la première Alliance (Jérémie 31,31-33), Israël prétend encore avoir un droit divin sur la Palestine, sous prétexte qu’elle demeure la Terre Promise aux Juifs.
Je compris alors que reconnaître à Israël un quelconque droit biblique sur la Palestine signifiait trahir Jésus et représentait un contre-témoignage à son messianisme spirituel et universel. Le problème était donc bien de dimension spirituelle. Il fallait du discernement et de la subtilité pour reconnaître la Bête: « C’est ici qu’il faut de la finesse! Que l’homme doué de sagesse calcule le chiffre de la Bête, c’est un chiffre d’homme: son chiffre c’est 666″, dit l’Apocalypse (13,18).
Toutes ces pensées m’embarrassèrent beaucoup à cause du courant opposé, puissant et dangereux auquel il fallait faire face. Je compris alors que tel était le secret que Jésus devait me révéler, et qui devait m’attirer des ennemis.
Dans mon coeur, je L’entendis de nouveau me demander: « Pour moi, acceptes-tu? ». J’ai alors re-confirmé mon acceptation, réalisant bien, cette fois, pourquoi « il me fallait de nouveauprophétiser contre une foule de peuples, de nations, de langues et de rois ».
Ceux de mon entourage, ma propre famille, à qui je m’étais ouvert, se dressèrent contre moi, surtout ceux qui m’étaient les plus proches et les plus chers. Cela vint confirmer la mise en garde de Jésus et me fit méditer sur ce qu’Il avait dit aux Apôtres: « On aura pour ennemis les gens de sa famille » (Matthieu 10,36).
J’ignorais que ces difficultés n’étaient que le début d’un long combat. De fait, la haine grandit à mon égard quand j’ai révélé ce que le Seigneur me dit en arabe le 15 mai 1970: « Attention de te souiller les mains avec le sang du Palestinien: Moi et lui nous sommes un; Moi qui suis, comme lui, rejeté par les Israéliens ».
Puis tirant vers Lui un homme, Il me dit: « Ne vois-tu pas la ressemblance? ». Les deux visages, en effet, se ressemblaient parfaitement.
J’entrepris, dès lors, de lire et relire maintes fois l’Apocalypse avec un intérêt nouveau, muni de cette Lumière nouvelle. Au fur et à mesure que j’avançais, et à force de relire, les symboles mystérieux devenaient clairs l’un après l’autre. Ainsi, je compris, entre autres, et non sans stupéfaction, que le « nom nouveau » de Jésus, aujourd’hui, est « Palestinien »: « Le vainqueur…Je graverai sur lui le Nom de mon Dieu…et le nom nouveau que Je porte », dit Jésus (Apocalypse 3,12). Et ceci au grand scandale « d’une foule de peuples, de nations, de langues et de rois », chrétiens et chefs religieux compris!
Le dimanche de la Pentecôte de cette même année, le 17 mai, je fus invité, par des membres palestiniens de ma paroisse, à l’exposition du peintre palestinien Ismail Shammout. J’acceptai l’invitation pour faire un premier pas dans le monde palestinien que j’ignorais alors complètement. Là, je fus vivement frappé par un tableau: Un fedayin palestinien au visage fier et fort, au torse large et nu, les yeux flamboyants de pureté et de justice, debout avec fierté et colère, les mains liées derrière le dos, la lumière se reflétant sur son visage et sa poitrine. Il est entouré de soldats israéliens, debout dans l’ombre autour de lui, leurs armes craintivement braquées sur lui; ils ont une apparence mesquine.

Le fedayin palestinien – Ismail Shammout
Tout est paradoxal dans ce tableau: il est prisonnier, mais victorieux; ils se croient triomphants, mais paraissent vaincus; il est juge, et eux condamnés. J’ai longuement dévisagé l’homme: c’est le visage de Jésus que j’avais vu à mon balcon regardant avec colère vers le Sud, menaçant Israël. C’est aussi le même visage que j’avais vu depuis deux jours auprès de celui de Jésus, identique au sien. Et, sur le champ, j’entendis la voix du Maître:
« Et c’est ainsi que Je me tins debout, Moi aussi, devant le grand prêtre quand, me défiant, il me demanda si j’étais vraiment le Messie, le Fils de Dieu. Lui ayant répondu affirmativement, avec force et certitude, comme dans ce tableau, il devint rouge de colère avec les siens et ils me condamnèrent à mort ».
J’ai immédiatement voulu avoir de plus amples détails sur ce tableau. Le peintre me dit: « Cet homme représente Mahmoud Hejazi, le premier des « fedayin » à avoir été emprisonné. Il est actuellement encore prisonnier en Palestine dans les geôles israéliennes ».
Deux ans plus tard, j’ai eu la grâce de rencontrer Mahmoud qui venait d’être libéré. Nous nous sommes chaleureusement embrassés. Cela me rappela l’affectueuse étreinte du Seigneur quand j’avais accepté la révélation du secret au prix de persécutions.
De nouveau, le 20 mai 1970, Jésus me dit:
« Oui, le Palestinien est la pierre d’achoppement ».
J’étais, jusqu’alors, complètement indifférent à l’égard du drame palestinien; mais dès lors mon intérêt fut éveillé et j’ai cherché à mieux connaître ce peuple et à comprendre le sens profond de son cri déchirant. J’ai ainsi appris à l’aimer, tel qu’il est, à cause de la grande injustice qui lui est faite, et qui l’identifiait à Jésus.
Beaucoup d’autres initiatives divines me permirent de comprendre le message apocalyptique que je suis aujourd’hui appelé à révéler. Ce qui a été mentionné suffit à un homme de bonne volonté qui désire avoir des données précises sur les faits. J’espère, ainsi, pouvoir contribuer à donner au lecteur de comprendre la situation spirituellement, telle que révélée par Jésus, et non de l’interpréter politiquement d’après les visions des hommes et des médias complices.
Ainsi me fut remise la Clé de l’Apocalypse. Je suis appelé aujourd’hui à expliquer ce « Petit Livre » demeuré si longtemps mystérieux. Aussi, faut-il avoir, comme dit l’Apocalypse, « de la sagesse et de l’intelligence » (Apocalypse 13,18) pour accepter cette Révélation Divine si claire et si simple. Il faut aussi avoir la foi, l’amour de la vérité et de la justice, ainsi que du courage pour aller à contre-courant de la politique pro-israélienne « d’une foule de peuples, de nations, de langues et de rois ».
À partir de cette « Clé », l’on peut enfin ouvrir les « 7 sceaux du petit Livre » et comprendre tout le symbolisme de l’Apocalypse. Le Temps annoncé par l’Apocalypse étant arrivé, Jésus en révéla le mystère afin de sauver les hommes de bonne foi -de toute race et de toute religion et les Juifs eux-mêmes- de l’envoûtement d’Israël.
Il est enfin important de relever deux points qui, tôt ou tard, devront être admis de tous:
  1. L’Apocalypse, ce Livre obscur, ne nous a pas été donné pour demeurer vague et incompris. On n’en verrait pas l’utilité pratique et salutaire.
  2. L’interprétation de ce saint petit Livre ne peut pas être une oeuvre strictement humaine, elle ne peut nous parvenir que par le moyen par lequel son symbolisme nous fut donné, à savoir par révélation divine (Apocalypse 5,1-5). Ce fait est expliqué plus loin.
C’est pourquoi je ne désire pas paraître comme l’un de ceux qui offrent encore une autre interprétation personnelle de l’Apocalypse. Il m’est demandé d’être informateur et témoin fidèle d’une Révélation divine.
Enfin, Jésus me dit, ce qui fut dit précédemment au prophète Ézéchiel:
« Parle et révèle ces choses à mon peuple. Qu’ils t’écoutent ou ne t’écoutent pas, toi, parle. » (Ézéchiel 2).

Présentation du Livre

L’Apocalypse contient les prophéties concernant le retour et la chute finale d’Israël. Cet État ne réapparaîtra jamais plus. C’est la fin de son temps. C’est ce que Jésus appelle la « fin des temps des Païens » (Luc 21,24), qui signifie la fin du temps de l’Antichrist, et, selon St Paul, la fin du « mystère de l’impiété à l’oeuvre » (2 Théssaloniciens 2,7-8). C’est pour prévenir les siens que Jésus révéla l’Apocalypse à Jean. « Les siens », aujourd’hui, sont ceux qui y croient. En effet, ce Livre commence ainsi:
« Révélation (Apocalypse) de Jésus-Christ, Dieu la Lui donna (la donna à Jésus) pour montrer à ses serviteurs (les croyants) ce qui doit arriver bientôt. Il (Jésus) dépêcha son Ange pour la faire connaître à Jean son serviteur (Apocalypse 1,1)…
Heureux le lecteur et les auditeurs de ces paroles prophétiques s’ils en retiennent le contenu, car le Temps est proche. » (Apocalypse 1,3)
Comme beaucoup de Chrétiens, St Jean fut exilé sur l’île de Patmos, en l’an 95 ap. J.-C., par l’empereur Domitien. C’est sur cette île qu’il reçut les nombreuses visions apocalyptiques:
« Moi, Jean,…je me trouvais dans l’île de Patmos à cause de la Parole de Dieu et du témoignage de Jésus. » (Apocalypse 1,9)
Il révèle, à deux reprises, avoir reçu du Christ l’ordre d’écrire ses visions dans un livre: « Ta vision, écris-la dans un livre pour l’envoyer aux sept Églises… » (Apocalypse 1,11). « Écris donc tes visions: le présent et ce qui doit arriver plus tard » (Apocalypse 1,19). Ce Livre que Jean a écrit est l’Apocalypse. Il faut bien constater qu’il y a là deux époques: « le présent », ensuite « ce qui doit arriver plus tard ». La seconde époque concerne un temps particulier du futur. C’est le nôtre.
Ainsi, ce Livre, qui se compose de 22 chapitres, se divise en deux parties bien distinctes: une première partie concernant l’époque de Jean, « le présent », et une deuxième partie concernant une époque future, « ce qui doit arriver plus tard ». La mission du deuxième envoyé apocalyptique, l’Ange de l’Apocalypse (Apocalypse 10,1-2), est spécifique: expliquer les prophéties concernant cette deuxième époque, « le futur », maintenant accomplie et actuelle.

La première partie

Elle se compose des chapitres 1 à 3 et s’adresse aux sept principales Églises d’Asie Mineure (Turquie) fondées par Jean. Elle comporte des exhortations à la foi.
Cette première partie, contrairement à la seconde, est bien structurée. On y constate une suite logique, bien ordonnée et plutôt compréhensible. Nous ne nous attardons pas sur ces trois chapitres qui ne sont pas le but de notre étude.

La seconde partie

Elle va des chapitres 4 à 22. Elle tranche nettement avec la première partie, et commence ainsi: « J’eus ensuite la vision que voici: Une porte était ouverte au Ciel, et la voix… me dit: Monte ici, que je te montre ce qui doit arriver par la suite » (Apocalypse 4,1). Il s’agit là donc des événements futurs déjà mentionnés dans Apocalypse 1,19.
Certains pensent que les chapitres de la deuxième partie, comme ceux de la première, sont valables pour tous les temps et lieux et qu’ils parlent de la lutte contre le mal en général. Ce n’est pas le cas, puisque Dieu désigne un temps particulier postérieur à Jean, et un lieu bien précis, la Palestine, comme le montrent les versets ci-dessous:

Un temps particulier et un lieu bien précis

« Révélation de Jésus-Christ: Dieu la lui donna pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt. » (Apocalypse 1,1)
« Écris tes visions, le présent et ce qui doit arriver plus tard (le retour de la Bête). » (Apocalypse 1,19)
« Monte ici que je te montre ce qui doit arriver par la suite (encore le retour de la Bête). » (Apocalypse 4,1)
« Un Ange (Jésus) tenant une énorme chaîne en main… maîtrisa le Diable, Satan, et l’enchaîna pour mille années… et l’enferma dans l’abîme jusqu’à la fin des mille années. Après quoi, il doit être relâché pour un peu de temps » (Apocalypse 20,1-3). « Les mille ans écoulés, Satan, relâché de sa prison, s’en ira séduire les nations. » (Apocalypse 20,7)
« Cette Bête-là elle était et elle n’est plus, elle va remonter de l’abîme mais pour s’en aller à sa perte. » (Apocalypse 17,8)
Nous constatons 3 points importants ici:
  1. La « Bête » existait par le passé (« elle était »), avant la rédaction de l’Apocalypse. Cela ne s’applique ni au communisme, ni à l’Islam, ni à Hitler ou encore aux armes nucléaires.
  2. La « Bête » n’existe plus du temps de Jean (« elle n’est plus »). On ne peut donc dire qu’elle symbolise le mal en général, celui-ci existant toujours, ni à l’Empire Romain, comme le prétendent certains exégètes, car cet empire existait encore en 95.
  3. Elle retourne après Jean puisqu’elle « va remonter de l’abîme » (au futur). Son retour coïncide avec la libération de Satan (Apocalypse 20,7). Ils reviennent tous deux « de l’Abîme » (Apocalypse 11,7 / 20, 1-3).
« Sept anges portant les sept derniers fléaux qui doivent consommer la colère de Dieu » (contre la Bête, mettant fin à son existence). (Apocalypse 15,1)
« Dix rois qui n’ont pas encore reçu de royauté, mais ils recevront (au futur) un pouvoir royal avec la Bête. » (Apocalypse 17,12)
« Quatre anges sur le grand fleuve Euphrate (Irak) qui se tiennent prêts pour l‘heure et le jour et le mois et l‘année. » (Apocalypse 9,15)
Il s’agit d’un lieu et d’un moment historique bien précis: l’Euphrate. Ceci s’adapte parfaitement à la guerre internationale contre l’Irak. En effet, les U.S.A, présidés par George W. Bush senior, et leurs alliés d’Europe avaient menacé ce pays, en 1990, d’intervenir militairement contre lui, lui fixant une date limite: minuit (l’heure), du 15 (le jour), janvier (le mois), 1991 (l’année). De fait, cette menace fut mise en pratique immédiatement après minuit du jour annoncé. Cette guerre internationale contre ce pays de l’Euphrate est un signe apocalyptique indiscutable pour ceux qui ont l’esprit prophétique. Elle est l’unique guerre de l’Histoire du monde à avoir été fixée, par avance, « à l’heure, au jour, au mois et à l’année » près (Apocalypse 9,15). C’est une trompette apocalyptique bien sonore que seuls les sourds n’entendent pas.
Afin de souligner l’importance de cet événement, l’Apocalypse mentionne l’Euphrate une seconde fois encore: « Le sixième ange répandit sa coupe sur le grand fleuve Euphrate… » (Apocalypse 16,12). Cette seconde mention de l’Euphrate se réfère à la seconde guerre déclenchée par les États-Unis d’Amérique le 19 mars 2003 contre L’Irak, sur l’Euphrate. Ces deux guerres furent déclenchées par deux présidents américains, père et fils du même nom: George W. Bush (père) et George W. Bush (fils).
Le premier, George Bush père, figure parmi ces « 10 rois au service de la Bête mais qui n’avaient pas encore reçu de royaume » du temps de St Jean (Apocalypse 17,12). (voir chapitre suivant sur ces « 10 rois »). Son fils, George Bush fils -qui porte providentiellement le même nom que le sien- est donc le onzième roi, mais il est l’un des dix précédents pourtant (parmi lesquels se trouve déjà même son nom) car c’est l’oeuvre de son père qu’il ambitionne d’achever. Il est donc l’un de ces dix rois dans le même esprit prophétique que le huitième roi de la Bête est dit « l’un des sept pourtant » car il prétend achever l’oeuvre des 7 précédents (Apocalypse 17,10-11).
La deuxième guerre contre l’Irak vient ainsi accomplir la deuxième prophétie concernant l’Euphrate (Apocalypse 9,14 / 16,12). C’est la guerre d’Harmaguédon (Apocalypse 16,16). La traversée de l’Euphrate par « les rois de l’Orient » sera comprise lors de son accomplissement (Apocalypse 16,12).
« Le Seigneur Dieu qui inspire les prophètes a dépêché son Ange pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt. Voici que mon Retour est proche. » (Apocalypse 22,6-7)
Il est clair que ces événements sont les signes du Temps du Retour du Christ. Entende qui peut!
Les trois versets qui suivent indiquent que les événements apocalyptiques temporels sont d’un niveau essentiellement spirituel: il s’agit de la guerre ultime entre le Christ et les siens contre l’Antichrist et les siens. Cette bataille décisive se déroule dans un lieu géographique précis, à savoir La Palestine, et notamment Jérusalem:
« Les Païens fouleront la Ville Sainte (Jérusalem) durant quarante-deux mois. » (Apocalypse 11,2)
« …la Bête qui surgit de l’Abîme viendra guerroyer contre eux, les vaincre et les tuer. Et leurs cadavres, sur la place de la Grande Cité… là où leur Seigneur aussi fut crucifié… » (Apocalypse 11,7-8)
C’est à Jérusalem que Jésus fut crucifié.
« Les mille ans écoulés, Satan, relâché de sa prison, s’en ira séduire les nations des quatre coins de la de la terre, Gog et Magog, et les rassembler pour la guerre…sur toute l’étendue du pays (la Palestine), puis ils investirent le camp des saints, la Cité bien-aimée (Jérusalem). » (Apocalypse 20,7-9)

La Bête c’est l’Antichrist

Tous les interprètes bibliques reconnaissent que la Bête est l’Antichrist dont parle Jean, et l’Impie ou l’Adversaire (du Christ: l’Antichrist) prévu par Paul. Il doit apparaître la veille du Retour du Christ: Jean dit « Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus soit le Christ? Le voilà l’Antichrist » (1 Jean 2,22).
Les Israéliens sont les seuls à nier « que Jésus soit le Christ », le Messie de Dieu. L’Islam proclame cette Vérité, le Coran reconnaissant, de surcroît, que Jésus est la « Parole de Dieu et l’Esprit de Dieu » (Coran III; La Famille d’Imran,45).
Paul dit: « À propos de la Venue (Retour) de notre Seigneur Jésus-Christ… auparavant doit se révéler l’homme Impie, l’Être perdu, l’Adversaire (l’Antichrist)… Vous vous rappelez qu’étant encore près de vous, je vous disais cela » (2 Thessaloniciens 2,1-5).
Les temps apocalyptiques sont donc reconnaissables par la réapparition de l’Antichrist en Palestine, au coeur même de Jérusalem, pour y mener la bataille finale contre le Christ. Ce dernier le vaincra et l’Antichrist disparaîtra à jamais (Apocalypse 17,8). Ceci confirme ce que Jésus avait déjà révélé à ses Apôtres concernant la Fin des Temps: « Quand vous verrez Jérusalem investie par les armées, rendez-vous compte que sa dévastation est toute proche » (Luc 21,20). Rendons-nous compte aussi que c’est l’Heure du Retour de Jésus.
Dans la parabole du figuier, Jésus nous demande de reconnaître ce Temps où la Bête apparaît, et qui précède son Retour:
« Du figuier apprenez cette parabole. Dès que sa ramure devient flexible et que ses feuilles poussent, vous vous rendez compte que l’été est proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez tout cela (la Bête en Palestine), rendez-vous compte qu’Il (le Fils de l’Homme, Jésus) est proche, aux portes. » (Matthieu 24,32-33)
C’est donc impératif! Il faut donc découvrir l’identité de la Bête pour se rendre compte que l’Heure du Retour de Jésus a sonné.

L’Apocalypse, un livre de Jugement

Le livre de l’Apocalypse est un livre de Jugement: Il condamne la Bête et ses alliés (Apocalypse 14,9-11), mais accorde la Vie Éternelle à ceux qui la démasquent et la combattent. Le Jugement est présenté de la manière suivante:
« Puis je vis un très grand Trône blanc, et Celui qui siège dessus… On ouvrit des Livres (les Saintes Écritures), puis un autre Livre (l’Apocalypse), celui de la Vie. Alors les morts furent jugés d’après le contenu des Livres. » (Apocalypse 20,11-12)
Ces « morts » représentent l’humanité entière plongée dans les ténèbres mortelles de l’ignorance; ce ne sont pas les âmes qui ont quitté la terre pour l’Au-delà. Tous ceux qui, ici-bas, entendent le Message de ce Livre ouvert et le mettent en pratique reviennent à la Vie spirituelle: « Heureux le lecteur et les auditeurs de ces paroles prophétiques s’ils en retiennent le contenu… »(Apocalypse 1,3). Autrefois, Jésus employa le même langage: « L’heure vient -et nous y sommes- où les morts entendront la voix du Fils de Dieu et ceux qui l’auront entendue vivront » (Jean 5,25). Il s’agit, bien sûr, de reprendre vie spirituellement. C’est la « première résurrection » dont parle l’Apocalypse (Apocalypse 20,5). Le « Petit Livre Ouvert » vient donner cette Vie-là à ceux qui l’écoutent, ceux « qui ont des oreilles pour entendre ce que l’Esprit dit » aux hommes du monde entier (Apocalypse 3,22).
Ainsi, cet « autre Livre », ouvert après les premiers, est l’Apocalypse. Il était tenu fermé, « scellé de 7 sceaux dans la main de Celui qui siège sur le Trône » (Apocalypse 5,1). Il est ouvert à notre intelligence après les autres Livres de la Bible, étant le dernier à avoir été compris. Aujourd’hui, comme autrefois avec ses premiers Apôtres, Jésus revient vers ses nouveaux Apôtres pour « ouvrir leur esprit à l’intelligence des Écritures », et particulièrement à l’Apocalypse (Luc 24,45).
Il faut signaler que « Celui qui siège sur le Trône blanc » (Apocalypse 20,11) ne tient plus en main ce Livre qu’Il tenait fermé au chapitre 5,1 de l’Apocalypse. La raison en est que « l’Agneau (Jésus) s’en vint prendre le Livre dans la main droite de Celui qui siège sur le Trône » (Apocalypse 5,7), pour le remettre à l’Ange qui « tenait en sa main un petit Livre ouvert » (Apocalypse 10,2), comme cela a été expliqué précédemment au chapitre I. Ce petit Livre est l’Apocalypse, petit en volume, mais grand en Sagesse.
Dès l’ouverture de ce « Petit Livre » (Apocalypse 10,2), le jugement du monde est en cours: Ceux qui prennent parti pour la Bête, l’Antichrist, fussent-ils chrétiens, s’opposent au Christ; et ceux qui la combattent, fussent-ils païens, se joignent à l’armée spirituelle du Christ. Le jugement divin s’opère par le triomphe de Jésus et des siens et par la défaite définitive de la Bête et ses alliés: « Ces dix cornes-là, ce sont dix rois…Ils sont tous d’accord pour remettre à la Bête leur puissance et leur pouvoir. Ils mèneront campagne contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra avec les siens, les appelés, les choisis, les fidèles… (Apocalypse 17,12-14)…Je vis alors la Bête, avec les rois de la terre et leurs armées rassemblés pour engager le combat contre le Cavalier (Jésus) et son armée. Mais la Bête fut capturée avec le faux prophète -celui qui accomplit au service de la Bête des prodiges-…On les jeta tous deux, vivants, dans l’étang de feu. » (Apocalypse 19,19-21).
Nous constatons donc deux camps qui s’opposent: celui de la Bête contre celui du Cavalier.
Les protagonistes du premier camp sont: le Dragon, la Bête, les dix rois et leurs armées.
Les protagonistes du deuxième camp sont: le Cavalier, son armée, la Femme, les deux Témoins, l’Ange. Dans le chapitre suivant nous donnons plus amples détails sur les protagonistes.

Résumé de l’histoire

Les événements apocalyptiques et leurs protagonistes sont présentés symboliquement et de manière entremêlée, désordonnée, afin que tout ne soit compris que lors de l’ouverture du petit Livre. En voici les protagonistes et le récit en résumé.

Les protagonistes alliés de l’Antichrist

Satan

Jésus, lors de son premier avènement, ligota le diable:
« C’est maintenant le jugement de ce monde, maintenant le prince de ce monde est jeté bas. », avait dit Jésus (Jean 12,31)
L’Apocalypse prédit la libération du diable après mille années symboliques:
« Je vis un Ange (Jésus) descendre du Ciel… il maîtrisa le Dragon, Satan, et l’enchaîna pour mille années… Les 1000 ans écoulés, Satan, relâché de sa prison, s’en ira séduire les nations des quatre coins de la terre, Gog et Magog, et les rassembler pour la guerre…ils montèrent sur toute l’étendue du pays… ils investirent la Cité bien-aimée. » (Apocalypse 20,1-9)
Le diable, après avoir été ligoté par le Christ, est libéré de l’abîme par l’Antichrist, la Bête, dont le symbole est l’Étoile (de David). L’Apocalypse dit:
« Et le cinquième Ange sonna. Alors j’aperçus une étoile qui du ciel avait chu sur la terre (la Bête déchue). On lui remit la clé du puits de l’Abîme (l’enfer). Lorsqu’elle eut ouvert ce puits, il en monta une fumée comme celle d’une immense fournaise et le soleil et l’air en furent obscurcis… » (Apocalypse 9,1-2)
Il s’agit là, bien sûr, du Soleil de Justice et de Vérité. C’est la Lumière spirituelle qui s’éteint sur terre. C’est donc pour cela que « le soleil devint noir » (Apocalypse 6,12 / Matthieu 24,29). La complicité entre Satan et l’Antichrist est parfaite. Ce dernier libère le diable qui, à son tour, le ramène sur la « Terre Promise ». Le Christ rejeta la collaboration avec le diable. L’Antichrist, par contre, la recherche. Le clan satanique, ainsi formé, est soutenu par la deuxième Bête dans le but de l’implanter en Palestine pour fonder, contre la volonté explicite de Dieu, un royaume sioniste (voir 1 Samuel 8 et le texte: « Le Drame de Jésus »).

La Bête

Une « Bête » existait dans le passé, elle n’existe plus en l’an 95, date à laquelle l’Apocalypse fut écrite. Jean la voit retourner pour un Temps dans l’avenir, mais pour disparaître à jamais:
« Je vis surgir de la mer une Bête ayant sept têtes et dix cornes, sur ses cornes dix diadèmes… (Apocalypse 13,1). Son chiffre est 666 (Apocalypse 13,18)… Cette Bête-là, elle était (dans le passé, avant 95) et elle n’est plus (en l’an 95); elle va remonter de l’Abîme, mais pour s’en aller à sa perte (Apocalypse 17,8)… On ne la verra jamais plus (Apocalypse 18,21) ».
Israël est l’unique État qui existait par le passé (avant 95) comme Royaume et n’était plus en l’an 95 ayant été détruit par Titus en l’an 70.
Sous Salomon, ce Royaume avait atteint l’apogée de sa gloire et devint le fameux Empire salomonien. Rien que « le poids de l’or qui arriva à Salomon en une année fut de 666 talents d’or… » (1 Rois 10,14 / 2 Chroniques 9,13). Pour découvrir l’identité de la Bête, il faut comparer son « chiffre 666″ au poids de l’or (666 talents) qui entrait dans les caisses de Salomon. Car la Bête rêve de rétablir l’Empire de Salomon, le « Grand Israël », dont le chiffre « 666 » devient le symbole. À noter, que c’est un « chiffre d’homme » (Apocalypse 13,18); cela signifie que cette Bête est le symbole d’un groupe humain.

666, symbole de la Bête et du Grand Israël
En 587 av.J.-C., Nabuchodonosor mit fin, une première fois, au Royaume juif. Ce Royaume fut ensuite rétabli par les Romains en 37 av.J.-C., avec Hérode le Grand pour roi. Jésus annonça la fin prochaine de ce second Royaume israélien: « Ses disciples le rejoignirent pour lui faire remarquer les constructions du Temple. Mais Il leur répondit: Vous voyez tout cela, n’est-ce pas? En vérité, je vous le dis, il ne restera pas ici pierre sur pierre: tout sera détruit » (Matthieu 24,1-2). En effet, Rome, qui avait rétabli le Royaume en Israël, y mit fin une seconde fois, une centaine d’années plus tard. En détruisant Jérusalem et le Temple en l’an 70, le Général Romain Titus accomplit, à son insu, la prophétie du Christ. L’Apocalypse prédit le retour de la Bête, une troisième fois, mais pour s’en aller définitivement à sa perte: « On ne la verra jamais plus » (Apocalypse 18,21 / 19,19-21).

La puissance de la Bête

Lors de sa troisième apparition, la Bête revient dans le monde armée d’une grande puissance que lui confèrent « le Dragon » et son alliée « l’autre Bête » (Apocalypse 13,11):
« Le Dragon lui transmit sa puissance et son trône avec un empire immense. » (Apocalypse 13,2)
Il faut souligner que c’est Satan -et non pas Dieu- qui soutient la Bête, que c’est encore lui qui rassemble ses sujets « des quatre coins de la terre » en Palestine (Apocalypse 20,7-8).
« Je vis ensuite surgir de la terre une autre Bête… Au service de la première Bête, elle en établit partout l’empire… » (Apocalypse 13,11-17)

« La plaie » de la Bête

La Bête avait été mortellement frappée à la tête, mais elle guérit de sa plaie: « L’une de ses têtes avait été blessée à mort, mais sa plaie mortelle avait été guérie » (Apocalypse 13,3).
Cette plaie mortelle est le symbole des deux destructions subies par Israël dans le passé et évoque aussi le crime hitlérien. Le prophète Jérémie employa cette expression lors de la destruction de Jérusalem par Nabuchodonosor:
« Mes yeux fondent en larmes; jour et nuit sans rémission: car un grand désastre atteint la fille de mon peuple, une plaie très grave. » (Jérémie 14,17)
La Bête, guérie de sa plaie mortelle, réapparaît glorieuse, puissante, séduisante et bien soutenue par ses alliés: le « Dragon » et la « deuxième Bête ». Le monde admire la « résurrection » d’Israël.

Puissance de séduction de la Bête

Le monde est en admiration devant cette Bête guérie qui réapparaît avec gloire et puissance. Tous déclarent que nul n’est capable de la combattre:
« Alors émerveillée, la terre entière suivit la Bête… On se prosterna devant la Bête en disant: ‘Qui égale la Bête, et qui peut lutter contre elle?’ (Apocalypse 13,3-4)….les habitants de la terre, dont le nom ne fut pas inscrit dès l’origine du monde dans le Livre de Vie, s’émerveilleront à la vue de la Bête. » (Apocalypse 17,8)
En effet, nul n’ose prétendre vaincre l’État d’Israël. La grande puissance de ce petit État s’étend sur divers plans importants (militaire, social, médiatique, financiers, lobbies internationaux etc…). Ceci lui donne un empire international qui intimide, voire paralyse la majorité des hommes. De gré ou de force, le monde suit la politique israélienne. Même le Vatican n’ose pas s’y opposer, ni témoigner du Messie, Jésus, face à sa puissance. Nul ne s’attend au dénouement tragique que subira Israël, dénouement prophétisé par l’Apocalypse.

Durée de la Bête et sa chute

Il est donné à la Bête de triompher pendant une période symbolique de « quarante-deux mois », de s’implanter, par la guerre, sur toute l’étendue de la Palestine et d’occuper Jérusalem avant de disparaître soudain:
« Les Païens (les sujets de la Bête) fouleront la Ville Sainte (Jérusalem) durant quarante-deux mois. » (Apocalypse 11,2)
Ils sont qualifiés de « Païens » à cause de leur refus de Jésus.
« Les mille ans écoulés, Satan, relâché de sa prison, s’en ira séduire les nations (les Païens déjà mentionnés)…Gog et Magog (symbole des Païens) des quatre coins de la terre et les rassembler pour la guerre (non pour la paix: « shalom »)… Ils montèrent sur toute l’étendue du pays (les colons juifs), puis ils investirent la Cité Bien-Aimée (Jérusalem). Mais un feu descendit du Ciel et les dévora. » (Apocalypse 20,7-9)
Les Juifs sionistes, faux Juifs selon l’Apocalypse 2,9 / 3,9, poussés par Satan, non par Dieu, viennent en Palestine des quatre coins du monde. Ils y accourent « séduits » par le mythe de la « Terre Promise ». Ils s’y sont implantés, par la guerre et non par la paix, sur toute l’étendue du pays, jusqu’à Jérusalem qu’ils proclament leur capitale. Jean vit la destruction certaine et soudaine de l’État d’Israël sous la forme d’un « feu qui descendit du Ciel ».

L’Autre Bête (Les Dix Rois)

Après la première Bête, St Jean voit « une autre Bête » qui s’emploie à établir l’empire de la première Bête en l’imposant à toutes les nations, par tous les moyens. Cette deuxième Bête est aussi qualifiée de « faux prophète » (Apocalypse 19,20), car elle parle en faveur de la première Bête et prophétise à tort son succès (la vraie prophétie prédit, au contraire, sa défaite). Elle est aussi représentée par les « dix cornes » sur les têtes de la première Bête qui représentent les « dix rois » à son service:
« Je vis ensuite… une autre Bête… au service de la première Bête, elle en établit partout l’empire… et fait en sorte que fussent mis à mort tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la Bête. Par ses manoeuvres… nul ne pourra rien acheter ni vendre s’il n’est marqué au nom de la Bête. » (Apocalypse 13,11-17)
« Ces dix cornes-là, ce sont dix rois. Ils n’ont pas encore reçu de royauté, mais ils recevront un pouvoir royal avec la Bête. Ils sont tous d’accord pour remettre à la Bête leur puissance et leur pouvoir. » (Apocalypse 13,1 / 17,3 et 17,12-13)
« Mais la Bête fut capturée avec le faux prophète -celui qui accomplit au service de la Bête des prodiges-… » (Apocalypse 19,20) « … Alors le Diable, leur séducteur, fut jeté dans l’étang de soufre embrasé, y rejoignant la Bête et le faux prophète. » (Apocalypse 20,10)
À souligner que ces dix rois apparaissent en même temps que la Bête. Le soutien inconditionnel des États Unis d’Amérique à Israël révèle l’identité de la deuxième Bête. Les « dix rois » sont les dix présidents des U.S.A. depuis la fondation d’Israël en 1948, de Truman à Clinton qui en est le dixième: Truman, Eisenhower, Kennedy, Johnson, Nixon, Ford, Carter, Reagan, Bush Sr, Clinton.
George W.Bush Junior est le onzième, l’un des dix précédents pourtant par son père dont le nom, identique au sien, figure parmi les dix.
Sans ces dix rois de l’Amérique, Israël n’aurait ni existé ni subsisté…
En fin de compte, déçus de leur oeuvre, les « dix rois » (à partir du règne du onzième: Bush Jr) et la Bête elle-même détruiront Israël en frappant « Jérusalem », son coeur. Ce sera une sorte d’autodestruction: « Ces dix cornes-là et la Bête vont haïr la Prostituée (Jérusalem)… Ils la consumeront par le feu » (Apocalypse 17,16). Quand cela arrivera, nous comprendrons mieux par quel moyen Jésus, le Christ vivant, détruira l’Antichrist.
La Prostituée est « la femme assise sur la Bête » (Apocalypse 17,3-5). Jean explique que « cette femme-là, c’est la Grande Cité (Jérusalem), celle qui règne sur les rois de la Terre » (Apocalypse 17,18). Elle règne sur les « 10 rois » et, par eux, sur les autres chefs d’États et leurs armées. Jean la vit « scindée en trois parties »: juive – chrétienne – musulmane (Apocalypse 16,19), mettant fin au rêve sioniste.

« La femme se saoulait du sang des saints et du sang des martyrs de Jésus (Apocalypse 17,6) »
Ceux qui collaborent avec la Bête sont rayés à jamais du Livre de la Vie Éternelle; les élus sont ceux qui la combattent:
« Tous adoreront la Bête, tous les habitants de la terre dont le nom ne se trouve pas écrit, dès l’origine du monde, dans le Livre de l’Agneau (Jésus) égorgé (crucifié) » (Apocalypse 13,8-9)

« Dans les bras de ce père ivre de douleurs, un petit palestinien victime de la violence israélienne » (Photo Reuters – L’Orient le Jour – 20.05.2004)

Les protagonistes alliés du Christ

« Le Cavalier »

Le Cavalier de l’Apocalypse est Jésus, « le Verbe de Dieu. Il fait la guerre avec justice contre l’Antichrist, la Bête de l’Apocalypse et ses alliés »:
« Je vis le ciel ouvert, et voici un cheval blanc; Celui qui le monte s’appelle « Fidèle » et « Vrai ». Il juge et fait la guerre avec justice…inscrit sur lui un nom qu’il est seul à connaître (Palestinien); le manteau qui l’enveloppe est trempé de sang (des martyrs de la Bête); et son nom? le Verbe de Dieu. Les armées du Ciel (Hizb Allah, etc…) le suivaient sur des chevaux blancs… » (Apocalypse 19,11-16)
Le nom mystérieux qu’ « Il est seul à connaître » signifie que Jésus vêtira une apparence nouvelle connue de Lui seul et de ceux à qui Il veut se révéler (Apocalypse 3,12). C’est ainsi qu’Il revient « comme un voleur » (Apocalypse 3,3 & 16,15 / 1 Thessaloniciens 5,2 / 2 Pierre 3,10).

« La Femme »

Au centre de l’Apocalypse apparaît une Femme radieuse:
« Un signe grandiose apparut au Ciel: c’est une Femme! Le Soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête. » (Apocalypse 12,1)
Cette Femme est Marie, la Mère du Messie:
« La Femme mit au monde un enfant mâle (Jésus), celui qui doit mener toutes les nations avec un sceptre de fer. » (Apocalypse 12,5)
Le démon mène la guerre contre la Femme et ses enfants:
« Se voyant rejeté sur la terre, le Dragon se lança à la poursuite de la Femme, la mère de l’Enfant (Apocalypse 12,13)… Furieux de dépit contre la Femme, le Dragon s’en alla guerroyer contre le reste de ses enfants, ceux qui obéissent aux ordres de Dieu et possèdent le témoignage de Jésus (contre la Bête). » (Apocalypse 12,17)
C’est cette Femme, la Vierge Marie, qui apparut à La Salette (France), en 1846, pour dénoncer la trahison du clergé et annoncer l’apparition prochaine de l’Antichrist soutenu par les 10 rois. Elle y prédit aussi la venue de la Bête (voir le texte « La Salette »). Marie apparut de nouveau à Fatima (Portugal), en 1917, pour prévenir le monde des cataclysmes apocalyptiques, laissant aux Papes le soin de divulguer un secret en 1960. Ils ne le révélèrent jamais.
Le Pape Jean-Paul II prétendit l’avoir révélé en été 2000, mais ce secret demeure enfoui par la mafia vaticanaise. Nous pensons que ce secret mettait en garde le monde contre l’Antichrist et son infiltration au Vatican même. La Vierge avait explicitement révélé, à La Salette, que celui-ci devait naître « d’une religieuse hébraïque » (sionisme), et que « son père sera Evêque » (collaboration israélo-chrétienne). Elle y révéla encore que « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antichrist ». Toutefois, le secret de Fatima révèle au monde l’identité de l’Antichrist; cela, le Pape n’eut pas le courage de le faire. Jésus démasqua Lui-même son ennemi en révélant l’identité de la Bête le 13 mai 1970.
L’Apparition de la Vierge à notre époque est un signe apocalyptique indéniable.

Les « Deux Témoins »

Dieu suscitera ses « Deux Témoins » pour prophétiser contre la Bête. Celle-ci en triomphera et les tuera. Le monde se réjouira et se félicitera de leur mise à mort:
« J’enverrai mes deux témoins prophétiser (contre la Bête)… La Bête qui surgit de l’Abîme viendra guerroyer contre eux, les vaincre et les tuer… Les habitants de la terre s’en réjouissent et s’en félicitent car ces deux prophètes leur avaient causé bien des tourments… » (Apocalypse 11,3-10)
Accusés de « terrorisme », les deux témoins de Dieu sont accablés par le monde entier. Ces « deux témoins » sont deux peuples: les Palestiniens et les Libanais, notamment du Sud Liban, qui luttent contre la Bête, non ceux qui s’y soumettent et collaborent avec elle. Ces deux catégories d’hommes sont mentionnées ailleurs encore dans l’Apocalypse: St Jean voit « les âmes de ceux (les Palestiniens, le 1er Témoin) qui avaient été égorgés pour la parole de Dieu et le témoignage qu’ils avaient rendu (ce témoignage est la résistance contre Israël). Ils criaient d’une voix forte (de tout coeur) vers Dieu: Jusqu’à quand, Maître saint et vrai, tarderas-tu à faire justice, à tirer vengeance de notre sang…? ». Dieu répond « en leur disant de patienter encore un peu, le temps que fussent au complet leurs compagnons de service et leurs frères (les Libanais, 2ème Témoin) qui doivent être mis à mort comme eux » (Apocalypse 6,9-11).
Ces deux témoins « ont pouvoir de clore le ciel afin que nulle pluie ne tombe durant le temps de leur mission. Ils ont aussi pouvoir sur les eaux, de les changer en sang, et pouvoir de frapper la terre de mille fléaux aussi souvent qu’il leur plaira… » (Apocalypse 11,6).
Le sens de ces versets symboliques est le suivant: Ces deux témoins ont le pouvoir d’empêcher, par des actions militaires, que tout processus de paix se fasse à leur détriment (de « fausse paix », dit la Sainte Vierge à la Salette). En effet, « ciel » et « pluie » symbolisent la paix et la prospérité bloquées par la résistance des deux témoins contre la Bête.
Quant au « pouvoir de changer l’eau (du baptême) en sang », cela signifie que leur sang versé, en résistant à la Bête, est un témoignage pour Jésus qui leur vaut un baptême, non par l’eau, mais par le sang (le baptême de Fatima). Dieu les considère même « crucifiés » comme Jésus: « La Bête qui surgit de l’Abîme viendra guerroyer contre eux, les vaincre et les tuer… là où (à Jérusalemleur Seigneur (le Christ) aussi fut crucifié » (Apocalypse 11,7-8). Ce baptême de sang les rend disciples du Christ puisqu’Il est leur Seigneur.

L’ « Ange » de l’Apocalypse

Cet « Ange » envoyé du Ciel est un homme, comme cela est expliqué au chapitre premier.
La Bête étant apparue, Jésus révéla le mystère apocalyptique à son « Ange ». Il l’envoie ensuite, le « Petit Livre ouvert en main » (Apocalypse 10,1-2), afin d’en expliquer le contenu: « Ne tiens pas secrètes les paroles prophétiques de ce livre, car le Temps est proche » (Apocalypse 22,10).
Une caractéristique de cet envoyé est qu’il vient de l’Orient (par rapport à Patmos); c’est donc un oriental. Jean dit en effet: « J’aperçus un autre Ange monter de l’Orient, portant le Sceau du Dieu vivant… » (Apocalypse 7,2).
C’est de l’Orient, du Liban, là où le Messie lui révéla le mystère du Livre de l’Apocalypse, que cet homme est envoyé pour expliquer aux hommes le contenu de ce Livre. Le « Sceau du Dieu vivant » est ce « Petit Livre » même. Ceux qui croient à ce Message sont automatiquement « marqués », choisis par Dieu. Cette sélection des élus est faite avant le grand cataclysme universel (guerre nucléaire) qui mettra fin à l’hégémonie mondiale des deux Bêtes:
« Il (l’Ange) cria d’une voix puissante: Attendez, pour malmener la terre et la mer et les arbres, que nous ayons marqué au front les serviteurs de notre Dieu. » (Apocalypse 7,2-3)
Jésus avait déjà prédit ce jour redoutable qui précède son Retour et change la face du monde:
« Les nations seront dans l’angoisse… les hommes mourront de frayeur dans l’attente de ce qui menacera le monde (les armes nucléaires menacent le monde entier)… Alors on verra le Fils de l’Homme venir dans une nuée avec puissance et gloire », mais Il s’empressa aussitôt de tranquilliser les siens, ceux qui sont marqués du Sceaux du Dieu vivant: « Lorsque cela commencera d’arriver, redressez-vous et relevez la tête, car votre délivrance est proche. » (Luc 21,25-28)

Raison de l’hermétisme: la prophétie scellée est expliquée en son temps

L’Apocalypse est demeurée un Livre hermétiquement secret pour plusieurs raisons, dont la principale est que les prophéties qui s’y trouvent n’étaient pas encore accomplies. Or, toute prophétie ne peut être bien comprise qu’après son accomplissement historique. Ainsi, les prophéties de l’Ancien Testament concernant l’Avènement du Messie ne purent être comprises dans leurs détails qu’après la venue de Jésus. Nul ne s’attendait, par exemple, à ce que le Messie soit mis à mort par ceux-là mêmes qui l’attendaient impatiemment. Aussi, le chapitre 53 d’Isaïe, parlant du Messie mis à mort, par son peuple, était incompréhensible avant la crucifixion de Jésus.
De même, les prophéties apocalyptiques concernant la Bête étaient totalement obscures. Lorsque celle-ci apparut, alors le Christ intervint Lui-même pour éclairer les prophéties par lesquelles elle avait été annoncée. Sans cette intervention divine, ces prophéties seraient demeurées hermétiquement secrètes.
Autrefois, Jésus apparut aux disciples d’Emmaüs après sa Résurrection: « et, commençant par Moïse et parcourant tous les prophètes, Il leur interpréta dans toutes les Écritures ce qui Le concernait (Luc 24,27)… Alors Il leur ouvrit l’esprit à l’intelligence des Écritures, et Il leur dit: Ainsi était-il écrit que le Christ souffrirait et ressusciterait le troisième jour d’entre les morts… » (Luc 24,45-46). Si Jésus n’avait pas expliqué les prophéties Le concernant à ses disciples, leur esprit -et le nôtre aussi, bien sûr- ne se serait pas ouvert à « l’intelligence des Écritures ». De même, s’Il n’avait pas expliqué l’Apocalypse, ce « petit Livre » serait demeuré fermé, inaccessible à notre intelligence.
À propos des prophéties bibliques, St Pierre dit:
« Avant tout, sachez-le: aucune prophétie d’Écriture n’est objet d’explication personnelle; ce n’est pas d’une volonté humaine qu’est jamais venue une prophétie, c’est poussé par l’Esprit Saint que des hommes ont parlé de la part de Dieu. » (2 Pierre 1,20-21)
L’explication de l’Apocalypse donnée ici, il faut bien le souligner, n’est pas une « explication personnelle », mais une révélation divine faite par Jésus Lui-même. Si, avant le 13 mai 1970, l’Apocalypse demeurait encore obscure, c’est parce que l’Esprit Saint ne l’avait pas encore expliquée; des hommes avaient tenté d’en donner une explication personnelle mais de leur propre initiative. Ils n’étaient pas mandatés par Dieu.
Deux facteurs ont contribué à garder le secret de l’Apocalypse si longtemps hermétique:
1. Les prophéties apocalyptiques n’étaient pas encore accomplies: Beaucoup de personnes, à propos de ces prophéties, « ont cherché à découvrir quel temps et quelles circonstances avaient en vue l’Esprit du Christ » (1 Pierre 1,11), mais toutes ces recherches humaines sont demeurées vaines car ni « le temps » ni « les circonstances » n’étaient encore accomplis. Depuis 1948, date de l’apparition de la Bête, le temps et les circonstances apocalyptiques devinrent évidents dans le monde. Le Christ apparut donc, le 13 mai 1970, pour révéler leurs dimensions prophétiques en ouvrant le « Petit Livre ».
2. Le texte apocalyptique présente les événements d’une manière particulièrement compliquée. Ceci maintient son message parfaitement secret, même après le retour de la Bête. Si Jésus n’en avait pas donné la « Clé », l’Apocalypse serait demeuré hermétique à cause des trois facteurs suivants:
  1. L’enchevêtrement entre événements et protagonistes.
  2. La répétition variée d’un même événement.
  3. Les symboles différents pour une même réalité.

L’enchevêtrement

Les événements et les protagonistes sont embrouillés, ils ne paraissent pas de manière organisée, ni par ordre de leur apparition. En lisant l’Apocalypse, il ne faut pas s’attendre à un déroulement suivi des événements relatés. Il y a un tel enchevêtrement entre protagonistes et événements, qu’on perd le fil des idées. Ainsi, la Bête, par exemple, est mentionnée subitement et brièvement au chapitre 11,7 -rien qu’au passage- sans présentation préalable, comme si le lecteur est supposé en connaître l’identité. Elle passe donc totalement inaperçue. On en reparle ensuite longuement, aux chapitres 13 et 17, où elle est présentée en détail, faisant ressortir son caractère féroce, son existence préalable, sa disparition et enfin sa réapparition avec force en un endroit vague, avant de disparaître à jamais. Mais aussi faut-il la « clé » pour comprendre tout cela. C’est par l’explication révélée par Jésus que l’on parvient, à force de patience, à mettre les pièces du « puzzle » apocalyptique chacune à sa place. Sans cette « Clé », les lecteurs s’égarent dans les méandres de ce Livre.

La répétition variée

Le récit d’un même événement est répété sous différentes formes. Tel fut le cas, dans le livre de la Genèse, des deux songes du Pharaon interprétés par Joseph: le songe des « sept épis » et celui des « sept vaches ». Les deux songes ont une même interprétation: ils annonçaient les sept ans de famine qui suivront les sept ans de récolte abondante. Joseph expliqua au Pharaon que « si son songe s’est renouvelé deux fois, c’est que la chose est bien décidée de la part de Dieu et que Dieu a hâte de l’accomplir » (Genèse 41,17-32).
Dans l’Apocalypse aussi, il y a répétition sous différents symboles car Dieu est inexorablement décidé à agir contre la Bête lors de son retour et la détruira à jamais, une fois pour toutes.
  1. Une première présentation des événements va du chapitre 4 au chapitre 8,1: Le Seigneur est sur son Trône pour juger l’humanité d’après un livre fermé de 7 sceaux qu’il tient en main. Au chapitre 5, l’Agneau (Jésus) se présente pour prendre le Livre (Apocalypse 5,7), et au chapitre 6, Il détache les sceaux l’un après l’autre. Quatre chevaux (c’est la Bête) apparaissent avec leurs cavaliers provoquant guerres et famines (Apocalypse 6,1-8). Des témoins de Dieu sont égorgés par ces quatre cavaliers « sous l’autel » (Apocalypse 6,9-11). Enfin, Dieu exauce les prières de ces martyrs (Apocalypse 6,9) et manifeste sa colère contre la Bête (Apocalypse 6,12-17). Après la chute de celle-ci, une nouvelle ère s’ouvre dans le monde (Apocalypse 21 & 22).
  2. Une deuxième présentation du même récit suit immédiatement avec des symboles différents. Elle va du chapitre 8,2 jusqu’à la fin du chapitre 9. Ici, les 7 sceaux sont remplacés par 7 trompettes tenues par 7 anges.
    Entre cette deuxième présentation et la troisième qui la suit, apparaissent, du chapitre 10 au chapitre 15,4, en symboles, enchevêtrés, pêle-mêle, les protagonistes de l’Histoire: l’Ange, les deux Témoins, le Dragon, la Femme, la Bête, l’Autre Bête, les Élus.
  3. Une troisième présentation des événements est reprise du chapitre 15,5 au chapitre 16. Le symbolisme diffère encore des autres: ce sont 7 Anges portant 7 coupes remplies de la colère de Dieu.
À chaque sceau ouvert, à chaque trompette sonnée et à chaque coupe versée sur terre, ce sont les mêmes événements répétés sous des symboles différents.

La forme symbolique variée

Les mêmes protagonistes sont présentés sous des symboles différents:
La Bête des chapitres 13 et 17 est aussi représentée par:
  • les « 4 chevaux » dévastateurs (Apocalypse 6,1-7).
  • la montagne (de Sion) jetée dans la mer (Apocalypse 8,8).
  • l’étoile (de David) qui chute du ciel sur la terre (Apocalypse 9,1).
  • « les Païens qui foulent la Ville Sainte » (Apocalypse 11,2).
  • « Babylone la Grande » (Apocalypse 18,2).
  • les « nations » (infidèles), « Gog et Magog », rassemblées des 4 coins de la terre à Jérusalem, la « Cité bien-aimée » (Apocalypse 20,7-9).
Les symboles les plus difficiles à comprendre -et là il faut être attentifs- sont au chapitre 17,9-11: Les « sept têtes (de la Bête) sont sept collines » sur lesquelles la Prostituée fameuse est assise (ce sont les 7 collines sur lesquelles se trouve Jérusalem: Mont Sion, Mont Moréah, etc…Apocalypse 17,9). Ce sont aussi les « sept rois » (Apocalypse 17,10). Ces rois représentent l’histoire passée d’Israël comme royaume: les 5 rois qui ont déjà passé représentent la Bête qui « était ». Celui qui vit encore représente les Juifs qui s’efforçaient secrètement de rétablir le royaume israélien sous l’empire Romain. Paul nomme cela « le mystère de l’impiété déjà à l’oeuvre » (2 Thessaloniciens 2,7). Le septième roi « qui n’est pas encore venu et doit demeurer peu de temps », représente la Bête de retour dans le monde « pour peu de temps et qui est aussi le huitième, l’un des sept cependant ». Israël, de retour, mais non sous forme de royaume comme par le passé, est « le huitième, mais l’un des sept rois cependant », car il représente ces « sept rois » d’Israël du passé et incarne toute l’histoire d’Israël. Les Israéliens espèrent encore restaurer le Royaume de Davidet le Temple de Salomon à Jérusalem; ils proclament toujours Jérusalem comme capitale et Cité du Roi David.
Cette variété de symboles s’applique aussi aux chiffres:
Les « 42 mois » (Apocalypse 11,2) sont les « 1260 jours »: 42 mois = 1260 jours (Apocalypse 11,3 / 12,6).
Cette même période est dite « un temps, deux temps et un demi temps » (Apocalypse 12,14).
Plus d’éclaircissement est donné au chapitre suivant.

Explication des chiffres et symboles

Le chiffre « 666 »

666 talents d’or

Nous avons vu que le chiffre « 666 », nom de la Bête, indique les 666 talents d’or que recevait Salomon annuellement des pays voisins (1 Rois 10,14 / 2 Chroniques 9,13). Israël rêve aujourd’hui d’avoir dans ses caisses, annuellement, une entrée identique qui équivaudrait à plus de 17 000 kgs d’or (17 tonnes!). Une telle richesse encaissée des Arabes par Israël (pétrole etc…) non seulement renflouerait considérablement l’économie d’Israël, mais signifierait l’emprise morale israélienne sur les pays arabes… voire sur le monde entier. Le chiffre 666 symbolise donc les prétentions sionistes: le Grand Israël.

Symbole de l’échec

Le chiffre 6 est le symbole de l’échec. C’est le sort de l’Étoile à 6 branches, symbole d’Israël. Prophétiquement parlant, le chiffre 6 est le symbole du Mal et de l’imperfection, par opposition au chiffre 7, symbole du Bien et de la perfection. Quand Jésus demande de pardonner « 7 fois ou 77 fois » (Matthieu 18,21), il faut comprendre que le pardon doit être accordé pleinement à ceux qui le demandent sincèrement, non seulement en nombre de fois (7 fois) mais bien au-delà, jusqu’au symbolisme du chiffre 7, pardonner parfaitement, de tout coeur. De même, les « 7 sceaux » du Livre signifient que son secret est parfaitement gardé; les « 7 cornes de l’Agneau » indiquent sa Toute Puissance, et ses « 7 yeux », sa vision parfaite des âmes (Apocalypse 5,6).
Dans le contexte de l’Apocalypse, le chiffre 6, un degré au-dessous du 7, est donc le symbole d’un travail infructueux, avorté, qui débouche dans la tourmente éternelle au lieu d’aboutir au repos « du 7e jour ». Dieu créa l’Univers en 6 jours, mais « Il se reposa le 7e jour » (Genèse 2,2). L’homme sous le signe du « 7 » entre dans le Repos de Dieu. St Paul dit que le « repos du 7e jour » est réservé aux disciples de Jésus. C’est pourquoi il invite les Juifs récalcitrants à croire en Jésus: « Craignons donc que l’un de vous n’arrive trop tard (au repos de Dieu)… C’est qu’un repos, celui du 7e jour, est réservé au peuple de Dieu (les disciples de Jésus)… Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos » (Hébreux 4,1-11).
Jésus, Lui-même, invite tous les hommes à entrer dans ce Repos: « Venez à Moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et Moi je vous soulagerai… Portez mon joug… et vous trouverez du repos pour vos âmes… » (Matthieu 11,28-29). Nous prions pour que les Juifs répondent à cette invitation du Messie. Ils comprendront alors que le plan sioniste ne leur réserve ni paix, ni sécurité, et que le seul vrai Repos se trouve dans la foi en Jésus. Ceux qui refusent d’aller à Lui se condamnent eux-mêmes à un épuisement éternel; ils sont marqués par le sceau du diable: le 6; ils ne pénètreront jamais le « septième jour » du Repos éternel. C’est pourquoi Dieu dit dans l’Apocalypse:
« La fumée de leur supplice s’élève pour les siècles des siècles. Non, point de repos, ni le jour ni la nuit, pour ceux qui adorent la Bête ou son image. » (Apocalypse 14,11)
Quant à ceux qui combattent la Bête, ce sont eux qui, peut-être à leur insu, pratiquent « l’endurance des saints et gardent les commandements de Dieu et la foi en Jésus » (Apocalypse 14,12). Ils seront introduits dans le repos de Dieu pour toujours:
« Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur, dès maintenant, oui, dit l’Esprit, qu’ils se reposent de leurs fatigues car leurs oeuvres les accompagnent. » (Apocalypse 14,13)

L’alliance des trois protagonistes du mal

La triple répétition du chiffre 6 (666) représente l’alliance des trois protagonistes du mal: Le « Dragon », la « Bête » et la « deuxième Bête ». Ces trois alliés sont marqués par le chiffre 6 et sont unis en un seul chiffre: 666 car ils oeuvrent ensemble pour édifier l’Empire de la Bête. D’un côté, « le Dragon transmet sa puissance, son trône et un empire immense à la Bête » (Apocalypse 13,2), et de l’autre, la deuxième Bête, elle aussi, est entièrement « au service de la Bête et en établit partout l’empire » (Apocalypse 13,11-12), avec ses « dix rois tous d’accord pour remettre à la Bête leur puissance et leur pouvoir » (Apocalypse 17,12-13). Il s’agit bien là de l’alliance tripartite maléfique.
La presse mondiale rapporte sans cesse que les chefs des deux Bêtes parcourent continuellement la terre pour rassembler les rois du monde entier -rois et chefs arabes en particulier- afin de les rallier à la position américaine et imposer la paix avec Israël. Cette « fausse paix » se terminera par une guerre appelée symboliquement ‘Har-Megiddo’. Jean dit: « Je vis trois esprits impurs… ce sont des esprits démoniaques… qui s’en vont rassembler les rois du monde entier pour la guerre, pour le grand Jour du Dieu Maître de tout… Ils les rassemblèrent au lieu dit, en hébreu, « Har-Megiddo » (Apocalypse 16,13-16). L’Apocalypse souligne que ce nom est en hébreu. Dans cette langue, cela signifie Montagne de Megiddo (Har, en hébreu, signifie montagne). Megiddo, près de Haïfa, est le lieu de la défaite totale des troupes israéliennes face à l’Égypte en 609 av.J.-C. (2 Rois 23,28-30 / 2 Chroniques 35,19-25). Le pharaon Neko y tua le roi Josias en qui les Israéliens avaient mis tous leurs espoirs. Ce fut le début de l’écroulement d’Israël. En effet, une vingtaine d’année plus tard, Nabuchodonosor envahit Jérusalem et détruisit le Temple de Salomon, mettant fin, une première fois, au royaume israélien. Dès lors, pour les Juifs, Megiddo devint le symbole de la défaite et de l’extermination d’Israël. Un nouveau Megiddo, grand comme une montagne (har), est réservé à la Bête…et à ses alliés.

Les « 42 mois »

On donna à la Bête le « pouvoir d’agir pendant 42 mois » (Apocalypse 13,5); et « les Païens (la Bête) fouleront la Ville Sainte (Jérusalem) durant 42 mois », eux aussi (Apocalypse 11,2). Cela signifie que la Bête et les Païens sont les mêmes. Mais Dieu suscitera contre eux ses « deux témoins pour prophétiser durant 1260 jours » (Apocalypse 11,3), c’est-à-dire qu’ils prophétiseront contre la Bête durant toute la période qu’elle occupera la Palestine, car les « 42 mois » égalent « 1260 jours » (42 x 30).
Durant cette même époque, la « Femme », symbole des Apôtres apocalyptiques, fuit « au désert, jusqu’au refuge où, loin du Serpent, Elle doit être nourrie (du Message de l’Apocalypse) un temps et deux temps et la moitié d’un temps (trois temps et demi) » (Apocalypse 12,14). Ces trois temps et demi sont les « 42 mois » ou « 1260 jours » qui égalent trois ans et demi. Cette même période est encore symbolisée par « trois jours et demi » (Apocalypse 11,9), période de la persécution des 2 Témoins de Dieu dont les « cadavres demeurent exposés au regard des peuples… durant trois jours et demi » (Apocalypse 11,9). Les télévisions ont montré, « devant les peuples » du monde entier, les victimes palestiniennes et libanaises persécutées par Israël; elles furent, et sont toujours, tuées, emprisonnées, expulsées de leurs foyers démolis et de leur terre pour les remplacer par des colons israéliens.
Depuis le prophète Daniel, ces « trois temps et demi » sont devenus la durée symbolique de toute injustice et des persécutions en général (voir Daniel 7,25).
Cette période, relatée différemment chaque fois dans l’Apocalypse, brouille le lecteur et contribue à rendre impossible la compréhension du texte. En voici l’explication: La Bête doit occuper la Palestine pour « 42 mois ». Pendant ce temps, qui égale « 1260 jours », les « 2 Témoins » de Dieu lui résistent, et les Apôtres de l’Apocalypse, les fils de la « Femme », sont choisis et isolés comme « au désert » pour « se nourrir » du Livre de l’Apocalypse (Apocalypse 12,14). Ils sont invités à « prendre » ce Livre de la main de l’Ange qui le tient ouvert, et à « le manger pour témoigner DE NOUVEAU », eux aussi, avec les 2 Témoins, « contre une foule de peuples, de nations, de langues et de rois » alliés à la Bête (Apocalypse 10,8-10).

Les « cornes »

Les cornes symbolisent la puissance. Satan apparaît dans l’Apocalypse sous la forme d’un « Dragon rouge feu (signe de furie), à sept têtes et dix cornes, chaque tête surmontée d’une couronne » (Apocalypse 12,3). La Bête aussi « a dix cornes et sept têtes, sur ses cornes dix couronnes, et sur ses têtes des mots de blasphèmes » (Apocalypse 13,1).
Un détail important passe inaperçu: La Bête a « sept têtes et dix cornes »; les couronnes ne sont pas sur ses têtes mais « sur ses dix cornes », symbole des « dix rois » qui mettent leur puissance au service la Bête. Quant au Dragon, il porte les couronnes sur « chaque tête », car il puise sa puissance en lui-même. Il est le roi couronné du Mal.

Les « 4 chevaux » et leurs cavaliers

Les 4 chevaux du chapitre 6,1-7 sont une même entité: la Bête. Ils s’opposent aux « 4 Êtres vivants » autour du trône (Apocalypse 4,6-7) qui représentent les 4 Evangélistes. Chacun des Evangélistes permet à l’un des 4 chevaux de venir dans le monde avec son cavalier en lui criant: « Viens! » Les 4 Evangélistes du Christ ont donné la vie au monde. Par contre, le pouvoir donné aux 4 cavaliers est « pour exterminer par la guerre, par la famine, par la mort et par les fauves de la terre » (Apocalypse 6,8). Ces fauves sont les 2 Bêtes de l’Apocalypse à qui il est permis de « venir » pour éprouver les hommes.

Les armes apocalyptiques

St Jean vit trois sortes d’armes inexistantes à son époque: les avions, les bombes et les chars (tanks). Ce sont ces armes apocalyptiques qui font la puissance de la Bête.

Les « sauterelles » (avions et hélicoptères)

Jean vit apparaître d’étranges « sauterelles » de guerre. Ce sont les avions et les hélicoptères:
« … Des sauterelles se répandirent sur la terre… Elles font penser à des chevaux équipés pour la guerre (ce sont des armes de guerre), leurs faces rappellent des visages humains (elles sont conduites par des hommes), leur thorax, des cuirasses de fer (la carlingue métallique de l’avion) et le bruit de leurs ailes, le vacarme de chars aux multiples chevaux se ruant au combat (le vacarme des moteurs dans les ailes). » (Apocalypse 9,3-11)
Les batailles aériennes sont une nouvelle dimension de guerre et signalent les temps apocalyptiques. Les avions de guerre sont la principale puissance militaire d’Israël que lui a conférée les U.S.A.

Avions israéliens

La « grêle » (les bombes)

Les bombes sont représentées par la « grêle énorme » prédite dans l’Apocalypse et qu’on n’a jamais vue sur terre auparavant. Chaque pièce pèse « 1 talent » (la dimension des bombes modernes). Cette grêle épouvantable cause d’effrayants désastres sur la terre: « Des grêlons énormes -près d’un talent chacun- s’abattirent du ciel sur les hommes… Elle est bien cause d’un effrayant désastre » (Apocalypse 16,21).

Missiles israéliens
Cette grêle désastreuse apparaît en même temps que « les sauterelles » de guerre. Les bombes, notamment à fragmentation, au napalm, nucléaires, employées par les deux Bêtes et leurs alliés, sont une puissante arme contre tous ceux qui leur résistent. Ce fléau fut annoncé par les prophéties pour signaler les temps apocalyptiques.

Les « chevaux » (les tanks)

Jean dit: « Tels m’apparurent en vision les chevaux (tanks) et leurs cavaliers: ceux-ci portent des cuirasses de feu, d’hyacinthe et de soufre. Quant aux chevaux, leur tête est comme celle du lion et leur bouche crache feu et fumée et soufre (les canons et les mitrailleuses sur les tanks) » (Apocalypse 9,17).

Char israélien
Les prophéties sur l’arsenal apocalyptique ne pouvaient être comprises avant l’apparition des armes prédites qui étaient impensables à l’époque de Jean, et même jusqu’au début du XXe siècle.

Le lieu géographique

La Palestine est le centre principal des événements apocalyptiques. Deux textes attirent notre attention vers ce pays et particulièrement vers Jérusalem, la « Ville Sainte » et la « Cité Bien-aimée ». C’est là que l’apparition de la Bête est prophétisée:
« Les Païens fouleront la Ville Sainte durant 42 mois. » (Apocalypse 11,2)
« Satan rassemble les nations païennes des quatre coins de la terre pour la guerre sur toute l’étendue du pays (implantations israéliennes sur toute l’étendue de la Palestine), et ils investirent la Cité bien-aimée (Jérusalem, particulièrement convoitée par Israël comme capitale). » (Apocalypse 20,7-9)
Le pays où Satan rassemble ses hommes est reconnaissable à cause de la mention de la « Cité Bien-Aimée ».

Les caractéristiques de la Bête

  1. Elle existait par le passé, avait disparu et doit réapparaître.
  2. Elle réapparaît en Palestine avec puissance et semble invincible.
  3. Elle était atteinte d’une plaie mortelle, mais elle en guérit.
  4. Elle détient un grand pouvoir international.
  5. Elle représente un groupe d’hommes.
  6. Une nation puissante la soutient et l’impose au monde.
  7. Elle apparaît avec les avions, les bombes et les chars.
  8. Elle fera couler beaucoup de sang innocent.
  9. Elle nie que Jésus soit le Christ.
  10. Elle sera détruite par la guerre de Har-Megiddo.
L’apparition, en 1948, en Palestine, de l’État d’Israël soutenu par l’Amérique, État formé par des colons juifs qui y ont afflué des 4 coins de la terre, pour s’implanter sur toute l’étendue du paysen vue de proclamer Jérusalem comme capitale, est un signe que le Temps apocalyptique est là.

Après la chute

La Restauration: Ciel et Terre nouveaux

Après la chute définitive de la Bête, Dieu inaugure une nouvelle ère dans le monde. Jean voit « un Ciel Nouveau, une Terre Nouvelle » (Apocalypse 21,1), et dit que « Celui qui siège sur le Trône déclara: Voici que je fais l’univers nouveau » (Apocalypse 21,5). Ce nouvel univers avait déjà été prophétisé par St Pierre: « Ce sont de nouveaux Cieux et une nouvelle terre que nous attendons selon sa promesse, où la justice habitera » (2 Pierre 3,13). (Voir le texte: « La Restauration Universelle »).
Telle est l’histoire de l’Apocalypse racontée simplement et méthodiquement. Elle ne fut pas révélée à Jean de cette manière claire et suivie, Dieu voulant garder le contenu secret (Apocalypse 5,1 et 10,4) jusqu’au moment de l’apparition de la Bête, la veille du Retour du Christ. Il envoya, alors, son messager pour tout expliquer: « Ne tiens pas secrètes les paroles prophétiques de ce Livre, car le temps (du Retour du Christ) est proche » (Apocalypse 22,10). Cet hermétisme fut voulu par Dieu pour « éprouver les habitants de la terre » avant le Retour de Jésus (Apocalypse 3,10-11).
C’est ainsi que le Christ sonde actuellement les coeurs: « C’est Moi qui sonde les coeurs et les reins » dit Jésus (Apocalypse 2,23). Les élus sont ceux qui prennent part pour la justice, en combattant avec courage et détermination contre la Bête, au prix de leur vie même. Ils établissent -par leur résistance contre l’Antichrist- le Royaume de Dieu et de son Christ sur terre:
« La victoire et la puissance sont acquises à notre Dieu, et la domination à son Christ… On a jeté bas l’accusateur (la Bête) de nos frères (les deux témoins)… Eux-mêmes l’ont vaincu grâce au sang de l’Agneau et grâce au témoignage de leur martyre, car ils ont méprisé leur vie jusqu’à mourir. » (Apocalypse 12,10-11)
L’Apocalypse raconte l’histoire du retour d’Israël, la Bête, l’Antichrist, et sa condamnation définitive. Sa chute manifestera la puissance et la gloire du Messie, Jésus de Nazareth, dont le Royaume demeurera à jamais.

Le Royaume de Dieu sur terre

La 7e trompette résonne: elle annonce l’établissement du Royaume de Dieu et de Jésus sur terre après la chute de l’Antichrist:
« Le septième Ange sonna. Alors, au ciel, des voix clamèrent: La Royauté du monde est acquise à notre Seigneur ainsi qu’à son Christ. Il règnera dans les siècles des siècles. » (Apocalypse 11,15)
La Lumière divine, éteinte par le Dragon et la Bête, resplendira à nouveau dans les coeurs assoiffés de Vérité et d’Amour. Ils vivront avec Dieu en eux et seront le Temple de Dieu:
« Au Vainqueur, je donnerai une pierre* blanche, une pierre portant gravé un nom nouveau que nul ne connaît, hormis celui qui le reçoit. » (Apocalypse 2,17)
* Certaines Bibles traduisent « caillou blanc » au lieu de « pierre blanche ». « Caillou » est traduit du mot grec « psyfon », la langue dans laquelle l’Apocalypse fut écrit. Or, en grec ce mot signifie « caillou » ou « pierre ». C’est le mot « pierre » qu’il faut traduire (comme le traduit justement la Bible TOB, Traduction Œcuménique de la Bible), car le mot « caillou » ne peut servir à l’édification d’une construction.
Le mot « pierre » a une résonance prophétique et évangélique que n’évoque par le mot caillou. Jésus en disant à Pierre: « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église » (Matthieu 16,18), a consacré ce mot. Il le reprend dans l’Apocalypse pour édifier son Église immatérielle de la fin des temps. Celle-ci n’est pas un édifice matériel, mais représente les Apôtres de l’Apocalypse, pierres d’édifice du Temple Spirituel formé par eux et par tous ceux qui croient au message apocalyptique tel que révélé par Jésus à son envoyé. Ceux-ci, en effet, sont considérés comme « pierres vivantes » du Temple Spirituel, non matériel, de la Jérusalem Céleste, dont Jésus est la « pierre angulaire » (Lire 1 Pierre 2,4-5: « Vous-mêmes, comme pierres vivantes.. », 1 Corinthiens 3,16 / 6,13-20 / 2 Corinthiens 6,16 / Ephésiens 2,20).
Dans l’Apocalypse, Jésus qualifie aussi le croyant vainqueur de « colonne dans le Temple de Mon Dieu » (Apocalypse 3,12). L’Apocalypse confirme ce nouvel ordre mondial:
« Puis je vis un Ciel nouveau et une Terre nouvelle. Le premier ciel et la première terre, en effet, ont disparu, et de mer (la mort de l’âme), il n’y en a plus… Celui qui a soif, Moi Je lui donnerai de la source de Vie gratuitement… Je serai son Dieu et lui sera mon fils… De Temple, je n’en vis point, car le Seigneur Dieu est son Temple ainsi que l’Agneau… Il n’y aura plus de nuit. » (Apocalypse 21)
« Que l’homme assoiffé s’approche, que l’homme de désir reçoive l’Eau de Vie gratuitement. » (Apocalypse 22,17)
Père, que ton Règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Amen!
« Oh oui, viens Seigneur Jésus! Amen! »
« … Et que celui qui a des oreilles, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux Églises. » (Apocalypse 2,7)